top of page

Quel remède naturel contre la migraine menstruelle ?

Dernière mise à jour : 25 nov.


remèdes naturels migraine cataméniale


La migraine est une maladie neurologique qui touche 15% de la population adulte en France (1). Plus qu'un simple mal de tête, la migraine peut véritablement impacter la qualité de vie des personnes atteintes.


Si dans l'enfance, les garçons sont autant touchés que les filles, les études épidémiologiques montrent une augmentation significative des migraines après la puberté chez la femme jusqu'à devenir 3x supérieure par rapport aux hommes.


Par ailleurs, 18% à 25 % des femmes concernées ont des crises associées à leur règles ce qui pourrait suggérer une implication hormonale.


Huiles essentielles, phyto-œstrogènes et approche fonctionnelle, découvrons comment réduire efficacement les migraines menstruelles.


Dans cet article, nous allons :





Migraine menstruelle : définition, causes et symptômes




Les symptômes de la migraine



La migraine se caractérise par des maux de tête qui surviennent sous forme de crises répétées.



Selon l'International Headache Society, le diagnostic de la migraine commune (sans aura) repose sur la présence d'au moins 5 crises remplissant les critères suivants :


  • céphalée qui dure de 4 à 72h (sans traitement ou traitement inefficace)

  • minimum 2 caractéristiques :

    • douleur unilatérale

    • douleur pulsatile

    • intensité modéré à sévère

    • douleur augmentée par l'activité

  • minimum 1 caractéristique :

    • nausée et/ou vomissements

    • photophobie, sonophobie

  • élimination d'autres causes médicales



Seul le médecin pourra confirmer le diagnostic et éliminer d'autres causes médicales possibles.




Le cas particulier des migraines cataméniales



18 à 25 % des femmes migraineuses ont des crises particulièrement au moment de leurs règles. On peut alors parler de migraine menstruelle (MM), aussi appelées migraine cataméniale.



Dans le cas de migraines menstruelles, on distingue deux cas de figure.


1. Les "migraines menstruelles pures" (7% des migraines) : les crises surviennent uniquement autour des règles.


2. Les "migraines associées aux menstruations" : les crises surviennent pendant les règles mais aussi à d'autres moments du cycle.



Dans cet article, on emploiera le terme de migraines menstruelles pour désigner ces deux cas de figure sans distinction. En effet, que les migraines soient exclusivement déclenchées autour des règles ou non, on peut retrouver dans les deux cas une implication hormonale.



Les déclencheurs de la migraine sont nombreux. Pour une même personne, ils peuvent d'ailleurs alterner au cours des mois en fonction des circonstances extérieures et également en réaction aux variations physiologiques (2).




variations des déclencheurs des migraines au fil des mois




Migraines menstruelles : à quel moment surviennent les crises ?



Les migraines menstruelles désignent les crises qui surviennent entre J-2 (2 jours avant le début des règles) et J+3 (3 jours après le début des règles).



Les femmes atteintes de migraines menstruelles ont souvent constaté une apparition des migraines autour de la puberté. Par ailleurs, les crises peuvent diminuer voire disparaître à la ménopause.



C'est donc pendant la période de fertilité, entre puberté et ménopause, que les crises de migraines sont les plus fréquentes. Les femmes touchées peuvent alors souffrir de maux de tête invalidants chaque mois, pendant des dizaines d'années, parfois sans trouver de traitement réellement efficace.





Migraines cataméniales : quels sont les causes impliquées ?




La prévalence des migraines chez la femme plutôt que chez l'homme oriente logiquement vers une implication hormonale. Contrairement à l'homme, le corps de la femme est soumis à des variations hormonales importantes qui se reproduisent à chaque cycle menstruel. Ce véritable "ballet hormonal" influence de nombreux processus au-delà de la sphère gynécologique.



Différentes études ont exploré les liens entre les hormones féminines, notamment les œstrogènes, et les migraines.




Liens entre œstrogènes et migraines



Les œstrogènes fluctuent au cours du cycle menstruel :


  • Un 1er pic juste avant l'ovulation (milieu du cycle)

  • Un 2ème pic en milieu de phase lutéale (2ème moitié du cycle)

  • Un taux minimal au moment des règles




liens entre hormones et migraines pendant les règles
Source : Borsook, D., et al (2014) (3)

La période des règles correspond donc au moment où les hormones féminines, œstrogènes et progestérone, sont en chute libre. C'est pendant cette période qu'on observe une sensibilité particulière aux migraines pour certaines femmes.



Il faut savoir que les oestrogènes atteignent le cerveau de manière passive mais qu'ils sont également synthétisés localement. De nombreux récepteurs oestrogéniques (sorte de serrure qui permettent d'activer les cellules grâce à une clé spécifique, ici les œstrogènes) sont localisés dans les zones cérébrales impliquées dans la migraine.




Effets de oestrogènes sur le fonctionnement cérébral



En activant leur récepteurs, les oestrogènes sont capables de stimuler la croissance neuronale. Ce mécanisme a pour effet d'augmenter l'hyperexcitabilité cérébrale et d'autres mécanismes en cascade tels que des modifications vasculaires.



Les oestrogènes peuvent donc d'une part abaisser le seuil d'activation de certaines zones du cerveau et libérer des molécules excitatrices, comme le glutamate. Cette hyperexcitabilité a spécifiquement été associée aux mécanismes impliqués dans le déclenchement des migraines.



Un taux élevé d'œstrogènes augmente notamment le risques de migraines avec aura. La encore via l'effet excitateur de l'hormone sur certaines zones cérébrales. Ce risque est particulièrement présent en cas de prise de pilule contraceptive (combinée) ou de grossesse.



D'autre part, l'hyperexcitabilité cérébrale est elle-même responsable de la modification du débit sanguin dans le cerveau (afin principalement d'alimenter ces cellules en énergie), autre mécanisme impliqué dans le déclenchement des migraines.



Un excès d'œstrogènes pourrait donc favoriser le déclenchement des migraines. Cependant, les liens entre œstrogènes et migraines sont bien plus complexes.



On ne retrouve pas systématiquement des taux plus élevés d'œstrogènes chez les personnes migraineuses comparées au personnes sans migraines.



Par ailleurs, les œstrogènes semblent aussi avoir des effets protecteurs contre la migraine en favorisant la libération d'ocytocine. Cette hormones surnommée "hormone de l'attachement" possède notamment des propriétés anti-douleur. On remarque également que le seuil de douleur chez la femme est plus bas au moment où les œstrogènes le sont aussi. Ainsi, les migraines menstruelles sont souvent plus fréquentes et plus intenses que les migraines survenant en dehors de cette période (4).



Enfin, le système sérotoninergique est particulièrement stimulé par les oestrogènes ce qui joue un rôle protecteur contre les migraines.




Chute hormonale et déclenchement des migraines



C'est en 1972 que Somerville a mis en évidence pour la première fois une implication des oestrogènes dans le déclenchement des migraines. Dans son étude, il a montré que l'injection d'œstrogènes en fin de cycle, au moment où ces derniers diminuent drastiquement, a eu pour effet de retarder l'apparition de la migraine.



Ce n'est pas donc tant les œstrogènes eux-mêmes qui seraient responsables de la crise mais le débalancement ou sevrage hormonal qui survient à la fin du cycle.



Notons que la fin du cycle menstruel est également associé à une diminution de la progestérone (qui a un effet apaisant sur l'organisme) ce qui augmente la sensibilité aux migraines hormonales.



L'implication des hormones sexuelles dans le déclenchement des migraines est donc complexe et ne peux se réduire au simple constat : + œstrogènes => + migraines. Il y'aurait une notion de seuil à prendre en compte. Par ailleurs, ce seuil est sensiblement différent d'un individu à l'autre.



A l'image d'un égaliseur qui modifie le son d'une musique, le corps posséderait plusieurs "balances" qui peuvent faire varier le seuil de déclenchement d'une migraine.



analogie des mécanismes de la migraine avec un égaliseur de son


Une faible modification de quelque uns de ces curseurs pourraient ne pas être perçue à l'oreille alors que l'élévation drastique d'un seul curseur ou plus modérée de tous les curseurs pourraient être d'avantage perceptibles.



De plus, d'autres paramètres pourraient également s'ajouter et augmenter le risque de déclencher ou non une migraine. Ce qui explique pourquoi un déclencheur (curseur) n'a pas d'effet systématique. Par exemple, les variations de la météo peuvent parfois déclencher les crises chez certaines personnes sensibles, cependant, les variations ne déclenchent pas toujours une crise chez cette même personne.



Il s'agit donc d'un équilibre global à prendre en compte. C'est tout l'intérêt de l'approche fonctionnelle : penser "terrain" plutôt que de se centrer uniquement sur les déclencheurs.



Cette hypothèse est d'ailleurs renforcée par la notion de charge allostatique.




Migraine et débalancement métabolique




Au-delà de leur action directe sur le système nerveux et vasculaire, les variations hormonales au cours du cycle représentent un véritable défi d'adaptation pour l'organisme.



Le concept de charge allostatique permet de mieux comprendre ce phénomène. L'allostasie désigne la capacité de l'organisme à maintenir son équilibre interne face aux changements de l'environnement. Cette adaptation a un coût physiologique, appelé "charge allostatique".



La migraine est considérée comme une maladie favorisée par une mise à l'épreuve de ce mécanisme adaptatif. Une charge allostatique excessive et prolongée peut surcharger les systèmes de régulation et favoriser l'apparition de troubles comme la migraine (5).



Les fluctuations hormonales au cours du cycle menstruel représentent une source de stress interne qui s'ajoute aux autres facteurs de déséquilibres physiologiques : glucose et glycémie, cortisol et stress, radicaux libres et stress oxydatif... Ces facteurs de risques peuvent se combiner selon le terrain individuel et s'ajouter à des facteurs de stress externes (exposition aux toxiques, bruit, odeurs, météo...).




Soulager les migraines menstruelles : approche conventionnelle et naturopathie




Les traitements médicamenteux tels que les triptans ont montré leur efficacité dans le traitement de crise des migraines. Cependant, ils ne soulagent pas toujours.



30 à 40 % des migraineux ne répondent pas aux triptans.


Les antalgiques opioïdes comme la codéine peuvent majorer les nausées et le risque d'abus médicamenteux (6).



Les anti-inflammatoires peuvent également avoir des impacts à long terme sur d'autres systèmes impliqués dans le déclenchement des migraines, notamment l'axe intestin-cerveau, via la modification de l'équilibre du microbiote.



De plus en cas de migraines "mixtes" ou chroniques, l'usage des médicaments peut facilement dépasser la limite recommandée. Or, le risque de céphalées de rebond, ces maux têtes liés à un excès de recours au médicaments est bien connu.



Dans le cas particulier des migraines menstruelles, certaines femmes peuvent se voir proposer des traitements hormonaux comme des œstrogènes de synthèse ou des contraceptifs hormonaux. Ces options sont à discuter avec votre médecin en évaluant la balance bénéfices/risques.



En effet, les hormones de synthèse n'ont pas exactement les mêmes propriétés que nos hormones naturelles. Leurs effets à long terme soulèvent encore des questions. Un suivi médical régulier est indispensable pour surveiller d'éventuels effets secondaires.



D'où l'intérêt d'explorer en parallèle des solutions plus naturelles via l'alimentation, la phytothérapie ou la nutraceutique pour réduire le recours aux médicaments et agir sur les causes profondes des migraines, et pas seulement sur les symptômes.



C'est à dire de trouver un équilibre entre le soulagement que peuvent apporter certains médicaments, combiné à d'autres pratiques naturelles plus écologiques pour votre fonctionnement global (et donc sans effets secondaires).


Voici quelques pistes naturelles que votre naturopathe pourra vous recommander dans le cas des migraines menstruelles.




Les omégas 3 : facilitateurs de la communication hormonale




Vous avez peut-être déjà entendu parler des omégas 3 dans le cadre d'une alimentation santé ? Ces acides gras essentiels sont aussi de vrais alliés pour prévenir les migraines :


  • Action apaisante sur l'inflammation vasculaire

  • Régulation de l'excitabilité neuronale et de la douleur (EPA, DHA)

  • Modulation de la communication hormonale



Un véritable effet "bouclier" à 360° !


l'intérêt des omégas 3 dans la prévention des migraines menstruelles

Il existe deux formes d'omégas 3. Les formes végétales (ALA) sont contenues par exemple dans les graines de lin ou de chia et dans certaines huiles végétales. Mais les formes les plus actives (EPA, DHA) sont concentrées dans les poissons gras et les animaux nourris aux graines de lin.

Problème : les oméga-3 sont souvent insuffisants dans notre alimentation moderne face à l'omniprésence des oméga-6 pro-inflammatoires. D'où l'intérêt d'une supplémentation ciblée, à discuter avec votre praticien.


Si le sujet vous intéresse, abonnez vous à la newsletter spéciale migraine. Pour cela, envoyer moi votre adresse mail via le chat en précisant vouloir recevoir le contenu dédié aux migraines.


Les phyto-oestrogènes : des modulateurs hormonaux naturels



Les phyto-œstrogènes sont des molécules issues de l'alimentation qui possèdent des propriétés similaires aux œstrogènes. En effet, ils ont la capacité de se fixer aux mêmes récepteurs et ainsi de mimer certains de leurs effets.



Leurs effets sur la santé est controversé car on on a longtemps craint un impact négatif sur les cancers hormono-dépendants. Mais des études récentes suggèrent au contraire un rôle protecteur et régulateur des phyto-œstrogènes sur l'équilibre hormonal et sur d'autres maladies de civilisations.



Ils pourraient diminuer leurs effets dans un terrain hyperoestrogénique et à l'inverse augmenter leurs effets dans un terrain hypooestrogénique (6). Cela pourrait s'expliquer par le fait qu' il existe différents type de récepteurs aux œstrogènes dont les effets associés à leur activation spécifique pourraient dépendre de plusieurs dispositions internes.



D'autres part, ils n'ont pas montré d'effet prolifératif sur la muqueuse utérine (facteur impliqué dans la cancérogenèse).



Une étude à montré par ailleurs que l'administration de génistéine, un phyto-œstrogène issu du soja possède une efficacité supérieure au placébo dans les migraines menstruelles avec une diminution de nombre de jours de céphalées de 62% ainsi que de l'intensité de la douleur (8). D'autres études sont nécessaires mais cette piste est prometteuse.



Parmis les autres sources alimentaires de phyto-oestrogènes, on retrouve aussi les graines de lin. Ces dernières sont particulièrement intéressantes car elles contiennent à la fois des phyto-oestrogènes et comptent parmi les meilleures sources végétales d'omégas 3.



En pratique : privilégiez les aliments à base de soja BIO (tofu, tempeh, miso...) et les graines de lin broyées. Prudence tout de même en cas d'antécédents personnels ou familiaux de cancers hormono-dépendants, n'hésitez pas à en parlez en à un professionnel formé.




L'huile essentielle de lavande officinale : une solution olfactive apaisante



l'huile essentielle de lavande efficace contre les migraines cataméniales


Les huiles essentielles n'ont rien de mystique, il ne s'agit pas de croyances mais bien de mécanismes biochimiques obtenus à partir de molécules issues des plantes.



Grâce à son principe actif principal, le linalol, l'huile essentielle de lavande officinale est une piste intéressante en cas de migraines menstruelle. Elle permettrait notamment de contrebalancer les effets d'une diminution de la progestérone en fin de cycle. En effet, le linalol, au même titre que la progestérone, ont la particularité d'activer la sécrétion de GABA au niveau cérébral. Rappelons que le GABA joue un rôle apaisant sur le système nerveux qui s'oppose à l'effet excitateur du glutamate.



L'action de l'huile essentielle de lavande officinale peut s'obtenir par simple olfaction. Sa molécule sera alors captée chimiquement par les récepteurs olfactifs ce qui favorisera la synthèse de GABA au niveau cérébral.



Pour en savoir plus sur les mécanismes des huiles essentielles, consultez l'article Comment les huiles essentielles agissent sur l'organisme et l'humeur.



La lavande officinale est parfois appelée lavande vraie ou lavande fine. Attention, ne confondez pas lavande officinale, lavande aspic et lavandin super, ce ne sont pas les mêmes huiles : elles ne possèdent ni la même composition chimique, ni les mêmes propriétés, ni la même tolérance. Pour éviter toute confusion, reportez vous à la dénomination scientifique et choisissez uniquement la lavandula angustifolia. Privilégiez également des huiles essentielles BIO produites à partir de lavande française (Provence).



Il existe également de nombreuses autres astuces contre les mécanismes impliqués dans les migraines. Retrouvez ma sélection de 20 recommandations dans mon ebook téléchargeable gratuitement ici.




Rétablir les déséquilibres : l'approche fonctionnelle



L'ensemble de ces solutions peuvent représenter une aide précieuse en cas de migraines associées (exclusivement ou non) aux menstruations chez la femme.



Elles ne représentent qu'une infime partie des nombreux leviers possibles qui peuvent moduler les mécanismes impliqués directement ou indirectement dans les fluctuations hormonales au cours du cycles féminin.



Ces mécanismes sont complexes et dépendant du terrain de chacun. Il est également possible par exemple d'avoir des facteurs combinés. Dans ce cas, agir sur un seul facteur s'avère peu efficace sur le long terme.



Si parallèlement à vos migraines, vous présentez également des symptômes comme des règles abondantes, des troubles de l'humeur, une fatigue importante, des troubles digestifs ou encore des douleurs articulaires, il peut-être intéressant pour vous d'aller plus loin que la gestion des crises.




Hyperoestrogénie, déficit en progestérone, inflammation de bas grade, carences ou déficits nutritionnels, altération de la fonction mitochondriale, stress psychologique et physique et bien d'autres causes biologiques, psychologiques, sociales et environnementales peuvent être explorées individuellement pour agir de manière personnalisée (sur le terrain individuel) et globale (sur l'ensemble des paramètres impliqués) et ainsi maximiser ses chances d'obtenir une amélioration significative et durable.



Enquêter sur les causes fonctionnelles permet de comprendre vos propres déséquilibres qui peuvent être associés à vos migraines. C'est tout l'intérêt d'une approche de santé globale et individualisée comme la naturopathie fonctionnelle pour apaiser durablement les migraines.



Bibliographie

  1. https://www.ffn-neurologie.fr/maladies/la-migraine/

  2. Cremers, A. (2022). Prise en charge thérapeutique de la migraine chez la femme (Thèse de doctorat, Université de Lille). Université de Lille. https://pepite-depot.univ-lille.fr/LIBRE/Th_Pharma/2022/2022ULILE004.pdf

  3. Borsook, D., Erpelding, N., Lebel, A., Linnman, C., Veggeberg, R., Grant, P. E., Buettner, C., Becerra, L., & Burstein, R. (2014). Sex and the migraine brain. _Neurobiology of disease_, _68_, 200–214. https://doi.org/10.1016/j.nbd.2014.03.008

  4. Burke, B. E., Olson, R. D., & Cusack, B. J. (2002). Randomized, controlled trial of phytoestrogen in the prophylactic treatment of menstrual migraine. _Biomedicine & Pharmacotherapy_, _56_(6), 283‑288. [https://doi.org/10.1016/S0753-3322(02)00181-6](https://doi.org/10.1016/S0753-3322\(02\)00181-6)

  5. Borsook, D., Maleki, N., Becerra, L., & McEwen, B. (2012). Understanding migraine through the lens of maladaptive stress responses: a model disease of allostatic load. _Neuron_, _73_(2), 219–234. https://doi.org/10.1016/j.neuron.2012.01.001

  6. Tronche, G. (s. d.). _Évaluation de l’efficacité d’une technique d’hyperventilation contrôlée dans le traitement de la migraine de l’adulte : Étude préliminaire_.

  7. Abéguilé, G. (2023). _Troubles hormonaux : Reprenez le pouvoir ! SPM, endométriose, SOPK, TDPM, hypofertilité

  8. Ferrante, F., Fusco, E., Calabresi, P., & Cupini, L. M. (2004). Phyto-oestrogens in the Prophylaxis of Menstrual Migraine. _Clinical Neuropharmacology_, _27_(3), 137.


Commentaires


Vous souhaitez savoir si la naturopathie peut vous aider ?

Café et croissant

Abonnez-vous

Inscrivez vous à la newsletter pour ne rater aucune actu et rester acteur de votre santé !

Merci pour votre envoi !

Abonnez vous !

Inscrivez-vous gratuitement à la newsletter pour recevoir les dernières actus naturopathie, santé & mieux-être.

Merci pour votre envoi !

Liens utiles

Mélodie Tuquet, Naturopathe

Consultations Bordeaux Sud (et à distance)

Cabinet principal à Bordeaux Nansouty (proche Talence)

8 rue Eugène Ténot 33800 Bordeaux

Holom - Maison des praticiens de bien-être

91 rue Camille Sauvageau 33800 Bordeaux

06 24 66 05 81

  • Instagram
  • Facebook
  • Blanc LinkedIn Icône

© 2022-2025 Mélodie Tuquet - Crédits Photos : ©Lina Bernard Photographe

bottom of page